Congo-Brazzaville : Les transports en commun, véritable casse-têtes dans les grandes villes.

Emprunter un moyen de transport en commun à Brazzaville ou à Pointe-Noire prédispose le client à une gymnastique difficile en raison des coûts qui varient en fonction des circonstances et des distances, mais aussi en tenant compte du réseau routier.

LES TYPES DE MOYENS DE TRANSPORT

Dans Brazzaville et Pointe-Noire, les moyens les plus caractéristiques pour effectuer les déplacements sont les bus, généralement de marque Toyota hiace, appelés communément « foula-foula » et les taxis souvent transformés en « cent-cent » dans les quartiers périphériques. Toutefois, il y a des éléments différentiateurs liés essentiellement aux couleurs ; à Brazzaville, capitale politique, les moyens de transport sont de couleurs verte et blanche tandis qu’à Pointe-Noire, capitale économique, ils sont de couleurs bleue et blanche. On notera aussi que les bus de marque Toyota coaster circulent plus à Brazzaville qu’à Pointe-Noire. Depuis quelques temps, les municipalités de ces villes ont également repris avec les transports publics au moyen de la STPU, société des transports publics et urbains dotée d’une flotte de bus venus de l’inde, communément appelés « mal-à-l’aise ».

LA FLUCTUATION DES COÛTS DE TRANSPORT

Cent cinquante francs CFA pour le bus et sept cent francs CFA pour le taxi tels sont les prix régulièrement homologués. Seulement voilà, les réalités du terrain à savoir, les grandes distances pour les clients des quartiers périphériques et les nids de poule dans le réseau routier, ont fait basculer aujourd’hui le prix de la course de taxi à 1000 FCFA dans le périmètre urbain. les taximen exigent aux clients de payer 1500 FCFA dans les quartiers périphériques. Aux heures tardives, on paye parfois jusqu’à 2500 et 3000 FCFA. Quant aux bus, pour maximiser leurs profits, ils pratiquent les « demi-terrains », augmentant intelligemment les prix jusqu’à 300 et 500 FCFA. Ces pratiques ont forcément une incidence sur la bourse des citoyens qui se plaignent en vue d’attirer l’attention des pouvoirs publics. D’ailleurs, l’avènement de la STPU est déjà une forme de réponse à ce phénomène dicté par les transporteurs privés mais, beaucoup reste encore à faire car, ce phénomène n’est pas encore totalement maîtrisé.

LE MAUVAIS ÉTAT DES RÉSEAUX ROUTIERS

Il est rare de parcourir un kilomètre sur les artères principales de Brazzaville et de Pointe-Noire sans observer des nids de poule. Le niveau de dégradation est tel qu’on eût dit que des obus étaient tombés dans ces villes. On se souviendra que la dernière guerre fratricide au Congo-Brazzaville date de 1997. Après plusieurs années aujourd’hui de pratique de la municipalisation accélérée de nos départements, on est ahuri de constater que nos villes bien qu’ayant légèrement évolué n’épousent pas encore le contours des villes modernes. Pas d’échangeurs, à contrario, les nids de poule sont légions sur les voies goudronnées de nos villes. Beaucoup de ruelles ou bretelles de nos quartiers populaires qui, une fois traitées, devaient aider à éviter le sempiternel phénomène des embouteillages ou bouchons n’ont pas encore trouvé grâce auprès des gouvernants. On aura toujours présent à l’esprit que la route est un facteur de développement.

Transport au Congo-brazzaville
Transport au Congo-brazzaville
Transport au Congo-brazzaville
Transport au Congo-brazzaville

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